Un chien dans un jeu de quilles

Vendetta chez les Bretons. En plein Finistère, un brave paysan (appelé Joseph Cohen), très porté sur la chopine et la chevrotine, a maille à partir avec le hobereau local qui veut récupérer sa terre. Tout va relativement mal jusqu’au jour où son demi-frère Pierre, psychologue dans la capitale, décide de venir apaiser les esprits.Un chien dans un jeu de quilles Lorsqu’on sait que le psychologue en mal de diplomatie n’est autre que Pierre Richard, maladroit notoire et distrait professionnel, on imagine la suite : la catastrophe intégrale. Les coups de poings et de fusil volent bas. Les mares boueuses et les fossés de purin deviennent les endroits idéals pour se bagarrer. La farce paysanne imaginée par Bernard Guillou est très réjouissante. Tout en s’en donnant à cœur joie, Richard et Carmet montrent à l’écran leur complicité et leur amitié à la ville. Mais elle permet aussi toute une galerie de personnages secondaires… pas piqués des bigoudens. Julien Guiomar, dans son numéro de furax de service, s’en sort mieux que d’habitude. Sylvie Joly, en châtelaine bon chic bon genre, circule en pot de yogourt Fiat. Et Béatrice Camurat, épouse jalouse et sensuelle de Pierre le psychologue, crée en Bretagne une véritable révolution. On rit beaucoup à cette épopée comique en campagne bretonne. Voilà, ponctuée de touchants moments de tendresse (Hélène Surgère en muette), une bien jolie occasion de rire. A sa sortie en salle, en janvier 83, le public a boudé sans raison son plaisir. La vidéocassette offre au film une seconde chance que les vidéo-maniaques, grands amateurs de rire franc et solide, ne devraient pas laisser échapper

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *