Striker

Striker est le petit frère de Rambo et il ne s’en cache pas le moins du monde. «1983 Rambo. 1985 : Rambo 2. 1988 : Rambo 3. 1990 : Striker» annonce fièrement la jaquette vidéo. Striker est un ancien du Vietnam.Striker Loin de se complaire dans son traumatisme comme nombre de ses copains devenus épaves humaines dans les rues des grandes villes américaines, Striker est toujours en service. Il est envoyé en mission au Nicaragua pour sortir ses anciens compagnons d’armes des prisons sandinistes. L’homme est donc seul contre toute une armée. Seul… ou presque, puisqu’il rencontre en chemin une jeune créole aux seins démocratiquement pointés droit vers l’avenir ! Elle est chargée de lui servir de guide, mais dépasse un peu les heures de service. Ah oui, côté «méchant», on a un chef du contre-espionnage russe qui en veut particulièrement à Striker et le traque à travers une forêt vierge qui ressemble beaucoup à la jungle vietnamienne. Quand la belle Marta est faite prisonnière, Striker devient encore plus fauve qu’avant ! Réalisé avec un budget plus modeste que les «Rambo», Striker a le mérite d’éviter les temps morts et les subtilités psychologiques. Et l’on est ravi de revoir dans ce film deux piliers de la série B John Philip Law, inoubliable dans «Danger diabolique», et John Steiner qui fut l’interprète d’un autre film de Mario Bava, « Schock ».

Les Aventures Du Baron De Munchausen

Les Aventures Du Baron De MunchausenMatamore du folklore prussien, équivalent du vrai Cyrano de Bergerac, le baron de Munchausen, extravagant officier de cavalerie de l’armée de Frédéric II, fut déjà le héros d’un film de l’époque nazie, fleuron du «merveilleux» cinématographique bourré de truquages. A cœur vaillant rien d’impossible, telle pouvait être déjà la devise de ce hâbleur impénitent, qui était surtout un fameux mythomane ! Parmi ses phénoménales aventures, le combat contre les Turcs, le voyage sur la Lune, la chevauchée du boulet de canon. Le démesuré créateur de «Brazil», membre des Monty Python, Terry Gilliam lui-même, rêvait de tourner sa propre version de «Munchausen». Projet grandiose, tournage épique, résultat monumental. Tous les studios de Cinecitta furent mobilisés pour cette délirante épopée sur pellicule, avec 250 techniciens, 67 décors différents, 8 000 figurants. Au total, un luxueux album d’images oniriques et allégoriques. Munchausen, c’est John Neville, qui fut jadis Sherlock Holmes dans les années 60. Alors, rien à reprocher à Gilliam ? Si, peut-être : que la délicieuse Uma Thurman ne dévoile pas, cette fois, les non moins délicieux seins qu’elle nous fit découvrir dans le rôle de Cécile des «Liaisons dangereuses» !

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