Mes meilleurs copains

Mes meilleurs copainsIls sont cinq… Unis comme les doigts d’une main. Ils se connaissent depuis vingt ans et se retrouvent lors d’un week-end improvisé à l’occasion de l’arrivée de leur amie commune, une célèbre chanteuse canadienne, Bernadette Legranbois. Ce week-end devient prétexte à de vieux règlements de compte. Sur le ton de la comédie, Jean-Marie Poiré («Le père Noël est une ordure», «Papy fait de la Résistance») nous dresse une galerie de portraits d’ex-soixante-huitards» plutôt revenus de leurs idéaux révolutionnaires. De l’homosexuel (Bacri) au baba cool périmé (Daroussin), en passant par le paranoïaque (Khorsand) et le dragueur fou (Lanvin), tous les genres masculins passent à la moulinette grinçante. Plus proche du «Père Noël…» que de «Papy…» ou de «Twist again à Moscou», «Mes meilleurs copains» est une véritable satire de notre société contemporaine. Ce film, qui n’est pas sans rappeler le chef-d’œuvre de Lawrence Kasdan, «Les copains d’abord», nous fait pénétrer dans l’univers familier des relations amicales entre hommes. Avec, en prime, une étude psychologique de chacun d’entre eux. Très drôle, mais surtout très réaliste, le film a pour ambition non seulement de distraire, mais aussi de dénoncer le fossé qui existe entre les valeurs de l’adolescence et la cruelle vérité du monde des adultes. Tout le monde y trouve son compte…

L’amour a quatre temps

L'amour a quatre tempsFort du succès de «Deux flics à Miami», Don Johnson revient en force au cinéma. Et, là, loin des polars musclés et des rôles d’action, il prouve qu’il est un sacré comédien. Au-delà du charme personnel de ce beau gosse qui a encore de jolis restes, Johnson compose un personnage à la fois drôle et sensible, tendre et fragile. Il est Wiley, un jeune chef de famille dans une petite ville du Vermont. Il a une femme qu’il chérit (Susan Sarandon) et trois enfants craquants, mais un rien étouffants. Et puis il a Sam, le copain de jeunesse resté célibataire (Jeff Daniels, inoubliable dans «La rose pourpre du Caire»), qu’on accueille dans la famille comme le «tonton» futur vieux garçon. Mais Sam découvre l’amour et Wiley étouffe dans un costume de père de famille exemplaire trop contraignant pour lui. «L’amour à quatre temps» raconte donc cette danse de l’amour dont le rythme change au fil des années qui passent_ Robert Greenwald a réussi Ln film en demi-teinte, qui doit énormément à la chaleureuse complicité des comédiens, Don Johnson, Susan Sarandon et Jeff Daniels, mais aussi à la joie Elisabeth Perkins.

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