Lobo est un louveteau qui se distingue vite de ses frères par sa vivacité et sa turbulence. Ainsi il joue à se bagarrer avec tous les animaux, et s’attaque même naïvement à un serpent à sonnette, dont il sera heureusement éloigné par ses parents. Il se lie également d’amitié avec une petite gazelle de son âge I Ils grandissent ensemble et deviennent inséparables après la mort tragique des parents de Lobo. Puis, Lobo se trouve confronté à la vie sauvage. A son tour, il est traqué par les hommes. Il survit en chassant et échappe à ses poursuivants. Ce film est une peinture cruelle, mais assez réaliste du monde sauvage. C’est sans aucun doute le plus beau film d’animaux de Watt Disney. Il a de quoi séduire tous les amis des bêtes sauvages et de la nature.
Le grand retour
La Seconde Guerre mondiale touche à sa fin. Mais la célèbre école de cavalerie espagnole à Vienne est menacée par les bombardements. Le colonel-responsable de cet établissement (Robert Taylor) prend le risque d’évacuer tous les chevaux et de les emmener hors de la ville. La Gestapo est opposée à ce départ. Sous un prétexte fallacieux, l’école est tout de même évacuée. La seule chose qui reste à faire, est de trouver une solution pour ramener les poulinières. Ces dernières ont été envoyées en Bulgarie sur le front par l’armée allemande, qui pour des raisons inconnues se refuse à les faire revenir. Le seul espoir qui reste au colonel est l’intervention de l’armée américaine. Quelle distribution et quelle déception. Arthur Hiller, dont le talent n’est plus à démontrer (« Love story », « Ne tirez pas sur le dentiste », etc.), nous avait habitué à plus de rigueur. Dans ce film, rien ne se tient vraiment. Les scènes se suivent sans aucune continuité. D’où une désagréable impression d’histoire complètement décousue. Cela est d’autant plus dommage que tout le métier et le talent de ses vedettes, Robert Taylor, Lilli Palmer et Curd Jurgens, ne parviennent pas à limiter les dégâts.
