Et aussi pour le portrait et la photo sociale

La qualité et l’ouverture des optiques restent des critères déterminants pour la photo de portrait. De ce point de vue, le Contax 645 n’est pas mal placé car le premier boîtier 4,5×6 de Contax a été proposé dès sa sortie avec un 80 mm qui ouvre à f:2. Proposé à 5 700 € avec ce fameux 80 mm, il reste concurrentiel surtout face à un Hasselblad H1 vendu deux mille euros plus cher. Qualité de construction, bonne ergonomie, assistance AF en manuel, silence de fonctionnement, flashmètre intégré qui permet d’adapter manuellement le diaph à l’éclair réfléchi, l’adaptation à de nombreux dos numériques (Imacon lxpress, EyeLike, Kodak DCS Proback, certains Leaf, Phase One H5 et H10 et les dos Sinar) sont autant de points forts. Au chapitre des regrets la gestion de la lumière, le Contax 645 ne propose que le classique pondéré centrale et la mesure spot. Des problèmes d’alimentation (prévoir à l’achat la poignée d’alimentation MP1) et de SAV ont un peu terni, sur la durée, le lustre de cet appareil qui reste malgré tout un Top Achat. Voir aussi nos tests dans les numéros 87 et 122 (comparatif face au Pentax 645 NI! et Mamiya AFD).

Pour ceux qui souhaiteraient aborder le portrait en 6×6 sans se ruiner, il reste la solution Bronica. La marque a beaucoup souffert des changements d’importateurs en France, il n’empêche qu’elle propose à son catalogue deux appareils dont un, le SQ-B à 1 830 € avec le 80 mm qui donne accès à une gamme de 13 objectifs et offre une construction solide.

En 4,5×6, il existe aussi une solution économique, le starter kit proposé par Mamiya à 2 000 €. Il comprend un 645 Pro TL, un 80 mm, un viseur capuchon. Ce Mamiya « light » donne accès à vingt optiques au tarif allégé aussi et permet quand même d’évoluer vers le numérique.

Enfin, impossible de faire l’impasse sur la grande famille 6×6 Hasselblad qui a acquis ses lettres de noblesse dans le domaine du portrait, en partie grâce à la qualité de ses objectifs et aussi parce que le format carré reste celui du portrait. Nous avons mis en exergue deux boîtiers aux antipodes, un tout mécanique le 501 CM et un très sophistiqué, le Hl mais il reste de nombreux modèles comme le 503 CW version moderne du 501 qui offre la TIL au flash et peut recevoir un winder optionnel. Vendu 5 330 € avec le 80 mm f: 2,8. Et le 555 ELD, qui pour 6 530 € avec un 80 mm et un dos A12, permet des connexions électriques assurant la liaison avec les objectifs CFE et aussi par ailleurs l’interface avec les dos numériques.

Signalons aussi l’Alpa A12, appareil atypique sorte d’interface permettant de relier des dos roll-films 6×6, 6×7 ou 6×9 à des objectifs de chambre. Cet appareil est réalisé à la main, dans des superbes matériaux ce qui explique son prix 7 320 € avec un dos 6×7 motorisé et un Schneider 58 mm f:5,6. Distribué par Piktus.

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